Les 55 ans du CUAT / Episode 11: Le CUAT et la coopération Sud-Sud

La mémoire du Cuat
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Bibalex 1Chaque semaine, Afkarnet vous propose de faire un flashback sur ces actions du passé dans  le but de faire connaitre aux internautes les réalisations précédentes du CUAT dans plusieurs domaines et horizons. Cette semaine, le thème 11 de l'Itinéraire historique est axé à la Coopération Sud-Sud (CSS)

Depuis 1971, le CUAT a oeuvré à réunir les Clubs UNESCO des pays du Sud afin de dialoguer sur des questions cruciales qui concern les régions de la méditerranées des pays arabes de l'afrique voire les pays en développemnt en Asie ou en amérique latine.

Le mécanisme adopté par le CUAT était la tenue des rencontres méditérranéennes ou les réunions inte-régioanles dans le cadre des actions de la fédération arabe ou la fédérations mondiales.

Devant revêtir la forme d’une Université d’été (du réseau INFOJEUNET et du mouvement des Clubs UNESCO), cette manifestation interculturelle aspire à réunir les associations, centres et clubs UNESCO et des organisations de jeunesse de la région euro-méditerranéenne (arabes et européens) ainsi que d'autres régions du sud (pays arabes, africains, asiatiques et d'amérique latine) des représentants des Bibliothèques associées à l’UNESCO, des experts en matière de jeunesse, des chercheurs spécialistes de l’alphabétisation en matière de multimédia et d’information ainsi que des représentants d’autres ONG similaires à travers le monde, en vue d’instaurer entre eux des traditions de rencontres et d’échanges culturels fructueux. 

Cette activité se veut conforme aux idéaux de l’UNESCO et aux objectifs du développement durable (2015-2030).

Le Pourquoi des Rencontres  méditerranéennes?

Fort de son expérience antérieure dans l’organisation des rencontres internationales (1972, 1978, 1982, 1988, 1989, 1993, 2000, 2002, 2006, 2009, 2010, 2013, 2016 et 2024) et au sillage des transformations profondes qu’ont connus les sociétés arabes au lendemain de l’avènement  du « printemps arabe » voire même celles euro-méditerranéennes, au cours des deux dernières années et les effets induits sur la vie des jeunes de cette aire géoculturelle, le CUAT, premier club UNESCO créé en Tunisie en juin 1971, a organisé plusieurs sessions des  " Rencontres méditerranéennes".

La réussite de ces rencontres ont permis de donner lieu à un suivi au niveau des pays méditerranéens et diverses régions du monde, et devenir une université d’été permanente et tournante à travers les pays de cette région ou d'ailleurs, ce qui favorise simultanément la découverte d’un pays et d’une civilisation.

C’est dans la perspective de renforcer et de développer le mouvement des Clubs UNESCO dans la région arabe et d'autres régions du sud en tant qu’agent de paix, de développement et de démocratie et représentant privilégié de la société civile au sein de l’UNESCO et ce, en vue de donner davantage d’opportunités aux clubs UNESCO de diverses aires culturelles pour s’ouvrir aux autres cultures. Ce faisant, la Ière et la IIème session  du Forum Mondial des clubs UNESCO a contribué à l’élaboration d’un programme visant à éduquer les jeunes aux médias et à l’information dans les sociétés dans diverses régions du monde en pleine mutation après les mutations profondes à la suite des changements socio-économiques des pays du sud.1c

Il va de soi que le CUAT a pris l’initiative de concrétiser les prévisions de sa stratégie dans le domaine des TICs depuis 2006 lors des Rencontres euro-méditerranéennes’2006. Dans cette optique, les efforts consentis dans le domaine de la jeunesse a été toujours à l’ordre du jour des programmes du CUAT.

Ainsi, l’éducation des jeunes aux médias et à l’information s’intègre désormais dans les axes du programme du CUAT des années 2013-2016. C’est pourquoi, il a décidé d’entamer un nouveau processus d’approfondissement du thème général de la 11ème, 12ème, 13ème et 14ème sessions des Rencontres méditerrranéennes en associant divers partenaires du sud dans d’autres actions de communication, de recherche et de mobilisation.

En effet, cette manifestation internationale s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de renforcement du réseau des clubs UNESCO arabes, africains et latino-américain  adoptée à Tunis (en 2004) puis à Alexandrie (en 2005, en 2007 et 2009) par les représentants des organes nationaux de coordination interclubs dans plus de trente pays du Sud qui sont affiliés soit à de la Fédération arabe des clubs UNESCO (FEDACLU) ou la FMACU.

Dans cette optique, la Fédération arabe des clubs UNESCO (FEDACLU / ARABFUCA), a entamé, depuis sa création le 28 mai 2005 à Alexandrie (Egypte) à l’issue de la 1ére session du Forum des Clubs UNESCO arabes, la réalisation d’un programme multidisciplinaire susceptible de faciliter l’évolution et la mise à niveau des Clubs UNESCO de la région ainsi que le renforcement de ses assises en sa qualité d’organe régional de coordination interclubs et de partenaire privilégié de l’UNESCO et de la FMACU .

La coopération Sud-Sud (CSS) est un partenariat entre pays en développement du Sud pour le partage de connaissances, de compétences, de ressources et de savoir-faire technique afin d'atteindre des objectifs de développement communs. Elle favorise l'échange de solutions stratégiques, les bonnes pratiques et les technologies, offrant un modèle complémentaire à la coopération Nord-Sud pour relever les défis globaux comme le changement climatique ou la santé. Des organisations comme les Nations Unies, la FAO, le PNUD et l'Organisation de l'unité africaine jouent un rôle clé dans la facilitation de ces échanges, souvent mis en œuvre à travers des initiatives régionales et interrégionales. 

Principes fondamentaux de la CSS

  • Partage mutuel :
  • Les pays du Sud partagent leurs expériences et leurs solutions pour progresser ensemble. 
  • Connaissances et savoir-faire :
  • L'échange d'expertises techniques et de bonnes pratiques est au cœur de la CSS. 
  • Objectifs communs :
  • La CSS vise à renforcer les capacités nationales pour des objectifs de développement individuels ou collectifs. 
  • Autonomie et solidarité :
  • Elle met l'accent sur l'unité et la solidarité entre pays en développement pour construire un avenir plus juste. 

Domaines d'application

La coopération Sud-Sud s'applique à de nombreux secteurs : 

  • Développement agricole : Échange d'expériences et de savoir-faire techniques.
  • Santé : Promotion de systèmes de repas scolaires à partir de produits locaux.
  • Changement climatique : Partage de stratégies pour l'efficacité énergétique.
  • Urbanisation .
  • Droits de l'homme .